mercredi 24 août 2011

Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE

 Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE
Les Diamants de la Couronne ou joyaux de la Couronne sont un ensemble de bijoux de la Monarchie Française puis de la République Française dont l'origine remonte à François Ier. On cite comme pièce célèbre : Le Régent. Ils sont aujourd'hui conservés en partie au musée du Louvre.

Bref historique :

  • 1530, constitution de l'ensemble avec clause d'inaliénabilité.
La collection des Diamants de la Couronne fut constituée de façon délibérée en 1530 par François Ier qui isola un petit groupe de huit pierres ou bijoux en sa possession et les déclara inaliénables. De ce premier fonds ne subsiste que le spinelle dit la Côte-de-Bretagne. Ce fonds fut considérablement augmenté par la suite, particulièrement par Louis XIV.
  • Sous le règne de Louis XIV, augmentation notoire. Les pierres furent parfois mises en gage mais furent toujours récupérées.
  • Vol dans la semaine du 11 au 17 septembre 1792, d'une partie des Diamants, à l’hôtel du Garde-Meuble de la Couronne, à Paris, où le trésor était conservé. Mais il fut de nouveau augmenté sous Napoléon, de telle sorte qu’il comprenait, en 1814, 65 072 pierres et perles, la plupart montées en bijoux, soit 57 771 diamants, 5 630 perles et 1 671 pierres de couleur (424 rubis, 66 saphirs, 272 émeraudes, 235 améthystes, 547 turquoises, 24 camées, 14 opales, 89 topazes).
  • Lors de la guerre de 1870, à l'annonce des premières défaites, les Diamants de la Couronne furent confiés à un contrôleur de la Banque de France, Léon Chazal[1] et transportés à l'arsenal de Brest, puis transférés sur un bateau de guerre, prêt à appareiller[2].
  • 11 janvier 1887 loi d'aliénation votée par les Chambres à l'initiative de Benjamin Raspail.
  • Du 12 au 13 mai 1887, vente d'une partie des Diamants, le Régent reste au musée du Louvre.

Quelques pièces :

histoire de France

  • le Régent (diamant 140,64 carats), (cliché au dessus)
Joyau de la couronne de France, considéré comme le plus beau et le plus pur des diamants. Le Régent est un diamant célèbre découvert en 1701 à Golconde, en Inde du sud. Lors de sa découverte, il pesait 410 carats et Thomas Pitt, alors gouverneur de Madras, en fit son acquisition pour cent mille dollars.
Quelques années plus tard, en 1717, il le revendit six cent cinquante mille livres sterling à Philippe, duc d'Orléans et régent de France qui le fit tailler en brillant à Londres et le réduit ainsi à 140,5 carats. Depuis lors, on donna au diamant le nom de Régent et celui-ci fit partie du Trésor royal de France.
Louis XV le portait sur sa couronne lors de son sacre en 1722, et Marie-Antoinette le portait souvent comme bijou. En 1792, le diamant fut volé avec le Bleu de France mais fut vite retrouvé.
En 1797, il fut mis en gage par le gouvernement, mais racheté cinq ans plus tard. En 1804, Napoléon Bonaparte arbore le diamant sur la garde de son épée lors de son sacre. En 1825, Charles X porta le Régent sur la couronne royale lors de son couronnement.
En 1887, les joyaux de la Couronne française furent vendus aux enchères à l'exception du Régent qui est aujourd'hui au Louvre. Pendant la seconde guerre mondiale, on le dissimula dans du plâtre, derrière le marbre d’une cheminée du château de Chambord. Après les hostilités, il a repris sa place initiale
. le Sancy (diamant jaune pâle de 55,23 carats),Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE
D'origine indienne, c'est le premier diamant taillé avec facettes symétriques, acquis en 1594 en Turquie par Nicolas de Harlay de Sancy, ambassadeur à Constantinople, puis plus tard surintendant des finances d'Henri IV. Vendu à Jacques I d'Angleterre en 1604, revendu par la reine Henriette-Marie, épouse de Charles I d'Angleterre, au cardinal Mazarin en 1657, qui le légua en 1661 à Louis XIV avec 18 autres diamants. Racheté par les musées de France en 1978.


C’est en 1671 que Louis XIV ordonne la retaille de son diamant brut d’environ 115 carats, ramené des Indes en 1668 par Jean-Baptiste Tavernier, le célèbre voyageur français. Le nouveau diamant ne pèse que 69 carats. Mais sa taille exceptionnelle renforce sa couleur bleue saphir unique. Après le « Sancy », le diamant devient le deuxième plus important joyau de la Couronne de France aux yeux des rois mais certainement le plus unique d’entre tous. Il orne ensuite le grand insigne de l’Ordre de la Toison d’ Or de Louis XV, chef d’œuvre de la joaillerie baroque. En 1792, la Toison est volée lors du sac de l’Hôtel du Garde-Meuble (actuellement Hôtel de la Marine, place de la Concorde à Paris). Le diamant bleu disparaît alors pour toujours.Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE
Ce n’est qu’en 1812 qu’un diamant bleu foncé apparaît chez un joaillier londonien, puis dans la collection d’Henry Philip Hope, grand banquier de Londres. Ce diamant bleu, rond, pèse 45,5 carats. Dès 1856, des doutes allaient être émis sur l’origine précise de ce diamant anglais. Il ne manquait juste qu’une réplique du diamant bleu français pour clore l’enquête...
  • le Spinelle dit Côte-de-Bretagne,
Cette pierre a appartenu à Marguerite de Foix, duchesse de Bretagne, puis à sa fille, Anne de Bretagne, reine de France. C'est la seule pierre d'origine subsistante de la liste de François 1er. Elle ne prit sa forme actuelle que sous Louis XV. La pierre fut alors taillée en forme de dragon et montée sur une décoration de l'ordre de la Toison d'Or, en diamants et pierres de couleur.

Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE


  • le diamant rose dit Hortensia (diamant rose de 21,32 carats), Diamant de couleur pêche acquis par Louis XIV qui le portait à sa boutonnière, taillé en 1678 à 5 pans, baptisé du nom de la reine de Hollande, Hortense de Beauharnais, qui le porta.

Couronne du Sacre de Louis XV avec des fac similés, des pierres précieuses et des perles - 1722

Diadème d'émeraudes de la Duchesse d'Angoulème 1819 - 1820

Bibliographie :

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La Toison d’or de la parure de couleur, version 2010 : une dépouille de bélier attachée par le milieu du corps à un collier d'or composé de « fusils » ou briquets, stylisés en forme de B (Bourgogne), encadrant le diamant bleu d'où jaillissent des étincelles, l'ensemble est surmonté par un dragon représentant un combat allégorique.

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