Bref historique :
- 1530, constitution de l'ensemble avec clause d'inaliénabilité.
- Sous le règne de Louis XIV, augmentation notoire. Les pierres furent parfois mises en gage mais furent toujours récupérées.
- Vol dans la semaine du 11 au 17 septembre 1792, d'une partie des Diamants, à l’hôtel du Garde-Meuble de la Couronne, à Paris, où le trésor était conservé. Mais il fut de nouveau augmenté sous Napoléon, de telle sorte qu’il comprenait, en 1814, 65 072 pierres et perles, la plupart montées en bijoux, soit 57 771 diamants, 5 630 perles et 1 671 pierres de couleur (424 rubis, 66 saphirs, 272 émeraudes, 235 améthystes, 547 turquoises, 24 camées, 14 opales, 89 topazes).
- Lors de la guerre de 1870, à l'annonce des premières défaites, les Diamants de la Couronne furent confiés à un contrôleur de la Banque de France, Léon Chazal[1] et transportés à l'arsenal de Brest, puis transférés sur un bateau de guerre, prêt à appareiller[2].
- 11 janvier 1887 loi d'aliénation votée par les Chambres à l'initiative de Benjamin Raspail.
- Du 12 au 13 mai 1887, vente d'une partie des Diamants, le Régent reste au musée du Louvre.
Quelques pièces :
histoire de France
- le Régent (diamant 140,64 carats), (cliché au dessus)
Quelques années plus tard, en 1717, il le revendit six cent cinquante mille livres sterling à Philippe, duc d'Orléans et régent de France qui le fit tailler en brillant à Londres et le réduit ainsi à 140,5 carats. Depuis lors, on donna au diamant le nom de Régent et celui-ci fit partie du Trésor royal de France.
Louis XV le portait sur sa couronne lors de son sacre en 1722, et Marie-Antoinette le portait souvent comme bijou. En 1792, le diamant fut volé avec le Bleu de France mais fut vite retrouvé.
En 1797, il fut mis en gage par le gouvernement, mais racheté cinq ans plus tard. En 1804, Napoléon Bonaparte arbore le diamant sur la garde de son épée lors de son sacre. En 1825, Charles X porta le Régent sur la couronne royale lors de son couronnement.
En 1887, les joyaux de la Couronne française furent vendus aux enchères à l'exception du Régent qui est aujourd'hui au Louvre. Pendant la seconde guerre mondiale, on le dissimula dans du plâtre, derrière le marbre d’une cheminée du château de Chambord. Après les hostilités, il a repris sa place initiale
. le Sancy (diamant jaune pâle de 55,23 carats),
D'origine indienne, c'est le premier diamant taillé avec facettes symétriques, acquis en 1594 en Turquie par Nicolas de Harlay de Sancy, ambassadeur à Constantinople, puis plus tard surintendant des finances d'Henri IV. Vendu à Jacques I d'Angleterre en 1604, revendu par la reine Henriette-Marie, épouse de Charles I d'Angleterre, au cardinal Mazarin en 1657, qui le légua en 1661 à Louis XIV avec 18 autres diamants. Racheté par les musées de France en 1978.
- le diamant bleu de la Couronne ou Bleu de France (69 carats, Hope (diamant) aujourd'hui),
Ce n’est qu’en 1812 qu’un diamant bleu foncé apparaît chez un joaillier londonien, puis dans la collection d’Henry Philip Hope, grand banquier de Londres. Ce diamant bleu, rond, pèse 45,5 carats. Dès 1856, des doutes allaient être émis sur l’origine précise de ce diamant anglais. Il ne manquait juste qu’une réplique du diamant bleu français pour clore l’enquête...
- le Spinelle dit Côte-de-Bretagne,
- le diamant rose dit Hortensia (diamant rose de 21,32 carats), Diamant de couleur pêche acquis par Louis XIV qui le portait à sa boutonnière, taillé en 1678 à 5 pans, baptisé du nom de la reine de Hollande, Hortense de Beauharnais, qui le porta.
Couronne du Sacre de Louis XV avec des fac similés, des pierres précieuses et des perles - 1722
Diadème d'émeraudes de la Duchesse d'Angoulème 1819 - 1820
Bibliographie :
- Gérard Mabille, Les Diamants de la Couronne, éd. Gallimard, 2001, (ISBN 2070761258), (ISBN 978-2070761258).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire